Une réunion a eu lieu à Champniers le 20 novembre 2024 sur le thème de la réduction des déchets. Nous étions présents car le sujet nous semble important et d’actualité. Deux associations étaient à l’honneur :
• REGALADE : association qui intervient pour lutter contre le gaspillage alimentaire notamment dans la restauration collective ( cantines…) et qui publie un ouvrage intitulé « Ensemble, régalons nous ! » C’était intéressant sur ce créneau étroit.
•CREPAQ : association centrée un peu sur ce même créneau mais plus élargi à la transition écologique et solidaire en Nouvelle Aquitaine. Là encore une démarche qui va dans le bon sens.
Précisons que ces deux associations sont soutenues par CALITOM qui apporte des financements.
Un vice-président de CALITOM était d’ailleurs présent !
La suite logique de cette approche consiste à aborder la question générale des déchets et leur traitement donc du projet d’incinérateur.
Nous avons donc posé une question à ce sujet :
Comment CALITOM prévoit-il de gérer la diminution de capacité de l’incinérateur pour être en phase avec la tendance lourde à la diminution des déchets pour les prochaines décennies et prévoit-il une température constante de four de 1400° afin d’éliminer les PFAS dits « polluants éternels hautement cancérogènes » pour préserver la santé des quelques 100 000 habitants concernés par la propagation des émanations toxiques de cette usine ?
Réponse du vice-président :
« je ne répondrais pas car ce point n’est pas à l’ordre du jour ! »
Un interlocuteur dans l’assemblée demande :
« J’ai écrit une lettre à CALITOM il y a 2 ans, quand aurais-je une réponse ? »
Réponse du vice-président : Rien! Quel mépris
Pour information il y avait environ 60 personnes dans l’assemblée dont un journaliste.
En conclusion voici exposée, de façon magistrale, la méthode CALITOM :
aucune réponse ne doit être donnée même à des interrogations légitimes, qui engagent pourtant l’avenir sanitaire des habitants pour au moins deux générations.